L’ensemble des destinées individuelles s’inscrit naturellement dans une programmation collective de l’humanité qui inclut les événements les plus gigantesques que sont les guerres.

 

Il existe de nombreuses preuves de programmation de guerres. Tant la première que la seconde guerre mondiale ont été perçues longtemps à l’avance par des expérienceurs.

 

 

Perceptions de la 1ère guerre mondiale par Carl Gustav Jung :

 

Le psychiatre Carl Gustav Jung a rapporté dans son autobiographie, avoir perçu en 1913, des images saisissantes annonçant la première guerre mondiale.

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

 

"Au mois d'octobre (1913), alors que j'effectuais un voyage seul, je fus soudain as- sailli par une vision : je vis un flot immense recouvrir tous les pays de plaine septentrionaux, situés entre la mer du Nord et les Alpes.

 

Les flots s'étendaient alors de l'Angleterre à la Russie, et des côtes de la mer du Nord presque jusqu'aux Alpes. Lors- qu'ils atteignirent la Suisse, je vis les montagnes s'élever toujours davantage, comme pour protéger notre pays.

 

Une catastrophe épouvantable venait de s'abattre. Je voyais d'immenses vagues jaunes, les débris des œuvres de la civilisation flot- tantes, et la mort d'innombrables milliers d'humains. La mer se transforma alors en flots de sang.

Cette vision dura une heure environ. Elle me troubla et me donna des nausées. J'eus honte de ma faiblesse.

Deux semaines s'écoulèrent. Alors la vision se reproduisit dans les mêmes circonstances et avec les mêmes images ; seulement, la transformation finale en flots de sang était encore plus épouvantable.

Une voix intérieure me dit : « Regarde bien ; c'est tout à fait réel et cela sera ainsi ; tu n'en peux douter. » (1)

 

Il s’agit dans les deux cas de perceptions conscientes mais invo- lontaires en état de veille. Voyons maintenant un cas de précognition en état de sommeil.

 

 

La précognition d’une religieuse, Mère Yvonne-Aimée de Malestroit :

 

D'une manière générale, pour bien documenter un cas de précognition, il faut :

- Être assuré de la réalité de la perception et de la date à laquelle elle est intervenue. 

- Que l’événement décrit soit suffisamment particulier pour n’être pas banalement prévisible.

- Que sa réalisation soit certaine avec suffisamment de détails conformes à la précognition.

 

 

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

Ainsi, le cas le mieux documenté de l’histoire de la précognition, fut celui d’une religieuse française, sœur puis Mère Yvonne-Aimée de Malestroit (1901-1951).

 

Une vision perçue et écrite le 25 mars 1925, alors qu’elle n’était encore qu’une jeune moniale, se réalisa 24 ans plus tard, le 7 aout 1949.

 

Elle écrit :

 

« J’ai eu cette nuit un songe curieux. Cette fois, je me demande si je ne suis pas à moitié folle.

Je me suis vue devant la Clinique avec beaucoup de religieuses autour de moi.

Cela semblait être un jour de fête, il faisait beau.

J’avais sur la poitrine, épinglées, 4 ou 5 médailles, dont la Légion d’honneur. J’étais au milieu des religieuses et semblait être leur Mère. Un grand officier vint vers moi me saluer.

Une autre religieuse portait aussi une médaille. »

 

« Quel rêve curieux, j’ai tout écrit bien fidèlement et mot à mot tout ce que j’ai entendu… j’espère que ce n’est ni le démon ni l’orgueil qui me font ainsi rêver des choses incompréhensibles. » (2)

 

Le 7 aout 1949, une cérémonie de remise de médailles en récompense de l’activité de résistance de ces religieuses correspond exactement à la vision de 1924.

La cérémonie a été enregistrée par deux caméras :

​

​

​

​

​

​

​

​​

​

​

​​

​

​

​

Comme dans la vision précognitive, la cérémonie se déroula devant la clinique du monastère, il faisait beau, Yvonne-Aimée était bien devenue la Mère supérieure et elle était entourée d’autres religieuses dont l’une portait aussi une décoration.

 

Décrivant sa vision, elle avait écrit qu’elle portait « 4 ou 5 médailles dont la légion d’honneur », elle en portait cinq. Elle avait évoqué un grand militaire qui venait la saluer, c’était le général Audibert, qui avait été le chef de la résistance du département.

 

En raison de la personnalité de la précognitive, de la précision des éléments perçus, du fait que la précognition ait été immédiatement écrite et que sa réalisation ait été filmée, on peut considérer ce cas de précognition comme le mieux documenté de l’histoire de la parapsychologie :

 

- Il n’y a de doute ni sur l’honnêteté de la personne qui rapporte l’expérience, ni sur la date à laquelle elle est survenue. Tout ayant été écrit immédiatement.

- La précision des faits rapportés exclut d’invoquer des coïncidences.

- Il n’y a aucun doute sur la réalisation des faits qui ont été filmés par deux caméras.

 

Percevoir en 1924 alors qu’Hitler n’était pas encore au pouvoir, des événements de la guerre aussi infimes que le nombre de décorations qu’une religieuse porterait 25 ans plus tard, démontre la stupéfiante précision des programmations. Ce qui contribuerait à nous faire douter de la réalité de notre libre-arbitre.

 

 

L'expérience de John-Dylan Haynes :

​

Un neuroscientifique britannique, le Dr John-Dylan Haynes a réalisé des expériences qui démontrent que les décisions qui semblent avoir été prises en plein libre-arbitre sont en fait programmées :​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​Si des décisions sans conséquence comme celles du test sont programmées, il n'y a aucune raison pour que les décisions importantes ne le soient pas.

​

​

​

​

​

​

(1)     Carl Gustav Jung « Ma vie, souvenirs, rêves et pensées » Editions Folio (page 204)

(2)     Yvonne-Aimée de Malestroit citée par l’Abbé Laurentin dans « Prédictions de Sœur Yvonne-Aimée de Malestroit » Editions FX de Guibert (page 69)