

Dissolution des âmes ou seconde mort
Contrairement à ce qu'enseignent les religions, le lieu de souffrances éternelles nommé enfer n'existe pas.
Le Grand Tout ou Intelligence universelle est éducatif et non punitif, cela signifie que si une âme, malgré un grand nombre d'incarnations n'est toujours pas capable de passer au niveau supérieur, elle sera simplement dissoute car il serait absurde et cruel de la punir de son incapacité. Tout comme une pièce de fonderie défectueuse est refondue pour récupérer le métal, l'âme sera dissoute et son énergie recyclée.
Cette réalité est confirmée par de nombreuses sources :
Dr Michael Newton :
Un psychologue américain, le Dr Michael Newton rapporte le témoignage d'un de ses patient qui aurait eu dans l'au-delà
la fonction d’aider les âmes s’étant montrées cruelles durant leur existence :
« …ces âmes doivent faire un choix. Nous ferons de notre mieux pour nettoyer leur énergie par la réhabilitation. Et si nous pensons qu’elles sont récupérables, elles ont le choix de revenir sur terre dans des rôles où elles recevront la même souffrance qu’elles ont infligé, simplement multiplié…. »
« Dr N : Je croyais que la justice karmique n’était pas punitive.
Sujet : Elle ne l’est pas. L’offre représente une opportunité de stabilisation et de rédemption. Généralement cela prend plus d’une vie pour subir à mesure égale le même genre de douleur qu’elles ont causé à de nombreuses personnes. C’est pour ça que j’ai utilisé le mot « multiplié ».
Dr N : Dans ce cas, je suppose que la plupart des âmes optent pour ce choix.
Sujet : Vous faites erreur. La plupart ont trop peur de retomber dans les mêmes schémas. Elles manquent aussi de courage pour devenir des victimes dans plusieurs existences à venir.
Dr N : Si elles ne reviennent pas sur terre, que faites-vous alors ?
Sujet : Elles prendront alors le chemin de celles que nous considérons irrécupérables. Nous disséminerons leur énergie. » (1)
Pierre Monnier :
Pierre Monnier était un officier français de 23 ans, mort au combat le 8 janvier 1915, sur le front de l’Argonne. Durant des décennies, il communiqua télépathiquement avec sa mère et décrivit les conditions d'existence dans l'au-delà. Ses témoignages sont toujours marqués par sa culture chrétienne.
Dans une communication du 8 octobre 1918, il évoque la question de la seconde mort ou anéantissement des âmes :
« …vous verrez que l’âme coupable s’anéantira. Elle se trouvera dans une atmosphère qui lui rendra la vie impossible ; l’obscurité l’enveloppera de plus en plus et, comme rien dans la création demeure stationnaire, n’ayant pas avancé, elle rétrogradera et tombera dans le néant. »
Il revient sur cette question dans sa lettre de la Toussaint 1918 :
« Chère Maman, je t’ai dit que les âmes qui refusent de soumettre leur volonté à celle de Dieu, par amour et dans l’amour, retournent au néant. » (2)
Alain Guillo :
Un journaliste et écrivain français, Alain Guillo a vécu alors qu'il était emprisonné en Afghanistan, des états de conscience qui le mirent en contact avec des esprits supérieurs.
Evoquant le destin ultime de chacun, il leur demande :
« …une âme ou un ego démoli, ça se répare ? »
Esprit : « Dans certains cas, mais ça prend du temps, nous avons des spécialistes ici. Pour la reconstruire, il faut l’aider à franchir les étapes qui lui manquent. C’est pour ça que la réincarnation existe.
Dans d’autres cas, c’est irréparable, l’âme ne s’est jamais développée ou si mal qu’elle rejoint un « centre d’énergie » d’où sont issues les âmes neuves.
Les chrétiens appellent ça les limbes. Toute âme qu’elle soit, est une source d’énergie, nous ne gaspillons rien. »
« …Et pour répondre à la question que tu vas formuler, cette âme démolie rejoint le centre d’énergie naturellement, sans contrainte, presque volontairement, si elle était capable d’émettre une volonté. » (3)
Anne Givaudan et Daniel Meurois :
Anne Givaudan et Daniel Meurois rapportent l’enseignement suivant à propos de ce que la tradition appelle le « jugement dernier » :
« Les âmes qui, à la fin de chaque période de l’humanité n’ont pu se défaire des appétits matériels, se trouvent simplement dissoutes avec les mondes qui les ont abritées.
Voilà le seul, l’unique châtiment qu’une âme puisse craindre, encore qu’il ne s’agit pas d’un châtiment mais d’un anéantissement. Rassure cependant les hommes car rares sont les entités qui ne parviennent jamais à s’élever.
Voilà ce qu’il faut entendre exactement par « jugement dernier ». Il n’a pas lieu après la mort physique, ni après chaque cycle zodiacal, mais après chaque très longue période d’humanité. » (4)
(1) Michael Newton « Journées dans l’au-delà » Le jardin des livres (page 112)
(2) Pierre Monnier « Lettres de Pierre . Tome 1» Editions Fernand Lanore (pages 67 et 96)
(3) Alain Guillo « Un grain dans la machine » (page 189)
(4) Anne Givaudan et Daniel Meurois « Récits d’un voyageur de l’astral » (page 163)



