

Précognition inconsciente en état de sommeil
Les précognitions inconscientes en état de sommeil ou rêves prémonitoires sont une des voies les plus connues d’accès aux programmations de vie.
L’un des plus célèbres est le rêve des sept vaches grasses et des sept vaches maigres du Pharaon, rapporté par la Bible (Genèse 41).
De nombreux chercheurs ont étudié le sujet et rassemblé des milliers de témoignages.
Le professeur Hans Bender (1907-1991) qui fut le directeur de l'Institut pour les zones frontières de la psychologie à Freiburg im Breisgau, rapporte de nombreux témoignages relatifs à des événements de la deuxième guerre mondiale, ce qui démontre que celle-ci était bien programmée :
Le rêve prémonitoire d'un directeur d'école :
« Un homme fort posé – actuellement directeur d'une école - rêva en mai 1939, alors qu'il était encore étudiant à Prague, qu'il suivait, en uniforme, avec d'autres camarades, un cercueil en bois grossièrement assemblé.
Le convoi mortuaire traversait une ville dont les maisons témoi- gnaient d'une architecture étrangère. On sentait partout une odeur de poisson et d'eau stagnante.
Toujours en rêve, il s'intéressa aux devantures des magasins et fut surpris de l'air hostile des habitants.
Six ans plus tard, le rêve s'accomplit : en mai 1945, il fut fait pri- sonnier par les Canadiens en Hollande et fut affecté à une unité de déminage. Lorsque le premier de ses camarades sauta sur une mine et fut tué, on le porta en terre dans un cercueil de bois grossièrement assemblé. Tout se déroula comme il l'avait vu dans son rêve.
Lorsque le convoi funèbre traversa la petite ville de Dubbeldam, où ni lui ni ses camarades n'avaient jamais séjourné, il put très exactement prédire quelles devantures on allait voir, quelles petites scènes de la vie quotidienne on allait observer. Sa stupéfaction était à son comble » (1)
Un rêve prémonitoire de Rudyard Kipling :
L’auteur du “Livre de la jungle”, rationaliste convaincu, écrit dans ses “Souvenirs” : « Une fois, j’ai été certain d’avoir dépassé les limites assignées par le destin. »
Il raconte qu’il s’était vu en rêve, vêtu de son meilleur habit, qu’il ne portait pas généralement, parmi une rangée de personnes habillées de la même façon. Ils se trouvaient dans un vaste hall au sol recouvert de dalles fissurées. Derrière eux, une foule. Sur sa gauche se déroulait une cérémonie qu’il ne pouvait pas voir à cause du très gros ventre de son voisin. Puis, la foule s’est dispersée. C’est alors que quelqu’un a pris son bras en disant : « Je voudrais vous dire un mot. »
Kipling, troublé par ce rêve très clair, y pensa souvent, sans en comprendre le sens. Six semaines plus tard, il assistait à une cérémonie dans l’abbaye de Westminster.
Tout y était : le costume inhabituel, la rangée de personnes, la foule, le vieux dallage et le gros ventre de son voisin de gauche qui l’empêchait de voir la cérémonie. Enfin, quelqu’un posa sa main sur son bras en disant : « Je voudrais vous dire un mot. »
En conclusion Kipling ajoute : « Mais comment et pourquoi m’avait-il été donné de voir une longueur encore enroulée de la pellicule de ma vie ? »
(1) Hans Bender, « Etonnante parapsychologie » Editions Retz (1977) (page 69)

