Les précognitions inconscientes en état de veille ne peuvent être mises en évidence que par des capteurs d’activités physiologiques telles que le rythme cardiaque, l’électricité à la surface de la peau (réponse galvanique de la peau) et/ou l’activité électrique du cerveau (électroencéphalogramme).

 

Notre inconscient en sait plus que notre conscient et il importe de savoir l’interroger.

 

Le meilleur moyen est de mesurer les réactions ordinairement im- perceptibles de nos sens, lorsque l’inconscient perçoit un danger : activité électro-dermale, rythme cardiaque, activité électrique du cerveau et mouvements oculaires :

 

- Réponse électrodermale ou réponse galvanique de la peau (Galvanic skin response) mesure la résistivité de la peau. Lorsque un sujet est soumis à une émotion, son épiderme

sécrète une légère sudation qui va diminuer la résistivité de la peau et donc améliorer sa conductivité.

 

- Variations de la pression sanguine mesurée à l’aide d’un plé- thysmographe : un capteur fixé généralement sur la pulpe de la dernière phalange de l’un des doigts. C’est ce que l’on ap- pelle la pléthysmographie artérielle digitale.

 

- Activité électrique du cortex cérébral mesurée par l'EEG.

 

 

 

Une expérience du Dr Dean Radin :

 

Une expérience a été réalisée par Dean Radin à l’université du Nevada, pour étudier les capacités précognitives inconscientes.

 

Les sujets étaient connectés à un enregistreur de la conductivité de la peau, par deux électrodes fixées sur les deux premiers doigts de la main gauche, tandis qu’un dispositif fixé au majeur captait le rythme cardiaque et la quantité de sang pulsant à l'extrémité du doigt.

Tous ces signaux étaient enregistrés par un ordinateur

Les sujets étaient assis devant un écran d’ordinateur, la main gauche au repos et la droite commandant la souris de l’ordinateur pour faire apparaître des images. Celles-ci s’affichaient de manière aléatoire, et elles étaient de deux natures :

 

- Des visions sereines, conviviales ou de beaux paysages

 

- Des images de cadavres, de mutilations, d’accidents, etc…sélectionnées pour leur capacité à choquer le spectateur.

 

 

Après chaque clic pour commander l’apparition d’une photo, l’écran restait vide durant 5 secondes, puis l’image s’affichait durant 3 secondes, puis suivaient encore 5 secondes d’écran vide, puis une phase de repos de 5 secondes après lesquelles le sujet pouvait cliquer à nouveau.

Chaque phase durait donc 18 secondes pendant lesquelles l’activité cardiaque et électro-dermique étaient enregistrées.

 

L’analyse superposée des périodes a mis en évidence une activité plus intense avant que n’apparaisse à l’écran des photos stres- santes.  Ceci alors que le sujet n’avait aucun moyen de savoir quelle serait la nature sereine ou choquante de l’image.

 

La vidéo présente un test de pressentiment :

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Même si elle n’est que de faible intensité et seulement de quelques secondes par rapport à l’évènement, elle n’en est pas moins significative de la capacité de l’être à percevoir de manière extrasensorielle des évènements à venir.

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Le schéma ci-après montre les variations respectives de l’activité électrodermale durant les expériences d’images sereines ou stressantes :

En quelque sorte, son inconscient manifeste un stress lorsqu’il perçoit que son conscient commet une erreur.

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