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Etudes du Dr Roger Woolger

Le Dr Roger Woolger (1944-2011) est un psychiatre américain spécialiste de l'étude des réincarnations.

 

Il rapporte le cas d'une femme qui avait une vie très douloureuse, ayant subi :

« … des sévices sexuels de la part de son père, dès l’âge de trois ans. Pendant sept années, il la forçat à avoir des relations sexuelles « orales » avec lui, dans un placard… A onze ans, elle finit par en parler à sa mère, qui refusa de la croire. Son père eut la satisfaction perverse de la battre « pour avoir menti ».

« C’est l’enfer total », dit-elle en revivant cela. A quatorze ans, pendant une douloureuse période menstruelle, deux hommes et une femme la droguèrent avec du Valium, lui passèrent une corde autour de son cou, et la forcèrent à « sucer ». Depuis lors, ses règles furent toujours accompagnées de douleurs au cou. »

 

Elle fera ensuite un mauvais mariage, sa maison brûlera avec tout ce qu’elle possédait, elle sera mêlée à une affaire criminelle, puis découvrira qu’elle a un cancer du sein et du cerveau, qu’elle a le cœur malade et des douleurs chroniques dans le dos.

 

Quelle était la raison karmique d’un si abominable destin ?

 

Elle se souviendra avoir été, dans deux de ses vies antérieures un boucanier qui avait le goût du sang et un pistolero de l’ouest sauvage :

Relativement à l’existence du boucanier : « Des images de mutilations, comme la castration et les membres tranchés lui vinrent, tandis qu’elle examinait ces sanglants coups de main. »

 

Ce boucanier avait aussi une relation homosexuelle avec le capitaine du navire qu’il finit par assassiner.

 

Quant au pistolero, il fut tué d’une balle en plein visage par une femme qu’il venait de violer.

Elle reconnut « qu’elle portait encore les cicatrices de ces vies antérieures et qu’elles avaient inconsciemment activé les divers traumas et maladies – sévices sexuels, problèmes de cou, cancer, menaces de mort, etc. Elle réalisa que dans sa culpabilité pour la violence passée, elle l’avait dans un certain sens invitée comme châtiment. »

 

En conclusion, il faut comprendre que le but de nos incarnations n’est ni le bonheur ni le malheur mais d’apprendre en expérimentant, car on n’apprend bien qu’en faisant, qu’en vivant les choses.

 

 

Roger Woolger  « A la recherche de nos vies antérieures »  Editions Exergue  (page 213)

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